Après les États-Unis et la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie, l’Italie et la Finlande ont annoncé suspendre leurs financements à l’UNRWA, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, dont douze membres sont soupçonnés par Israël d’avoir peut-être été impliqués dans l’attaque du Hamas le 7 octobre. Douze sur 30 000, dont 13 000 employés dans la bande de Gaza. Sous pression, l’UNRWA a licencié les douze personnes visées alors même qu’aucune enquête sérieuse n’a été menée sur les allégations israéliennes. En attendant ce sont des centaines de milliers de réfugiés qui vont pâtir de cet arrêt de financement et auront moins de nourriture, moins de médicaments et des conditions de vie encore plus précaires.