Emmanuel Macron avait convié les dirigeants des principaux partis politiques à se retrouver vendredi dernier à Saint-Denis, près de Paris, en leur promettant « une initiative de grande ampleur » afin de « dépasser les clivages dans l’intérêt du pays ». Une première rencontre de ce type avait déjà eu lieu le 31 août dernier sans aucun résultat, sauf à faire la communication de la présidence. Et cette fois-ci rebelote : la montagne a accouché d’une souris. Il y a eu un large consensus autour de la table (à l’exception du Rassemblement national) pour estimer que la tenue d’un référendum sur l’immigration n’était pas souhaitable. Tout ça pour ça. À gauche, la France insoumise et le Parti socialiste avaient refusé de venir. Ce qui n’était pas le cas d’EELV et du PCF. Pour les premiers Marie Tondelier a tenu à dire qu’elle n’était pas dupe de la manœuvre présidentielle, mais elle est venue quand même. Mais le plus enthousiaste semble avoir été Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF, qui s’est réjoui de telles initiatives. Une façon comme une autre pour lui de se démarquer des autres dirigeants de la Nupes, sur leur droite comme d’habitude.