C’est l’Union nationale des étudiants de France (Unef) qui l’affirme : du fait de l’inflation – qui pèse sérieusement sur les prix alimentaires – les étudiants devront dépenser près de 600 euros de plus par an pour faire face aux dépenses courantes, soit 50 euros de plus par mois, dans un contexte où la revalorisation des bourses que touchent les plus modestes a été notoirement insuffisante. Selon l’Unef, les frais liés aux études augmentent de 6,47 % pour l’année universitaire 2023-2024 et jamais, en dix-neuf ans d’enquêtes, l’évolution du coût de la vie étudiante n’avait atteint de tels sommets. Conclusion du syndicat : « Nous arrivons à un stade de précarité étudiante majeure qui s’installe dans le temps et dont l’évolution d’une année sur l’autre est sans cesse plus importante. » Les enfants des classes populaires connaissent le même sort que leurs parents : pauvreté et précarité aggravées.