Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exhorté les pays ayant suspendu leur financement à l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) à « au moins garantir la poursuite de ses opérations, dont deux millions de personnes dépendent pour leur survie au quotidien ». À la suite des États-Unis, neuf pays, dont désormais la France, ont annoncé suspendre leurs financements à l’UNRWA, 12 membres de ses salariés (sur 30 000) étant soupçonnés par Israël d’avoir été impliqués dans l’attaque du Hamas du 7 octobre. Ce qui va se traduire dans l’immédiat par une aggravation des conditions de vie des Palestiniens de Gaza. Dans le même temps, Israël continue d’envoyer ses troupes massacrer les Gazouis, laisse les colons de Cisjordanie tirer sur les paysans palestiniens, er, cerise sur le gâteau, encourage des militants d’extrême droite à bloquer l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza… sans encourir la moindre sanction de ses alliés occidentaux. Et là ce ne sont pas douze personnes qui sont impliquées mais des milliers.