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Il y a 67 ans, le supplice de Fernand Iveton

Le 11 février 1957, le militant communiste algérien d’origine européenne Fernand Iveton était guillotiné à Alger, dans la prison de Barberousse, en même temps que deux militants nationalistes algériens. Rallié à la lutte de libération nationale, Iveton fut accusé d’avoir placé une bombe dans un casier de vestiaire de l’usine à gaz du Hamma où il travaillait et menait des activités syndicales. La bombe avait été réglée pour exploser la nuit, en l’absence de personnel, pour ne faire que des dégâts matériels. Il fut torturé au commissariat de police et condamné à mort pour faire un exemple. Le président de la République, René Coty, refusa sa grâce, après que Mitterrand, alors Garde des sceaux, ait donné un avis défavorable. Fernand Iveton fut le seul Européen guillotiné pendant toute la guerre d’Algérie, mais lui-même se considérait comme Algérien. Saluons la mémoire de ce camarade et n’oublions pas de quoi sont capables les forces de répression et les politiciens bourgeois, même quand ils se disent « de gauche »…