Le Conseil d’État examine un recours déposé par le collectif écologiste « Les Soulèvements de la Terre » contre le décret de dissolution du gouvernement pris le 21 juin dernier à l’initiative de Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, qui reprochait au collectif d’« appeler » à des violences et d’y « participer ». Ce que nient Les Soulèvements de la Terre qui font valoir aussi qu’ils ne sont pas « un groupement de fait », comme le soutient le gouvernement, mais « un courant de pensée fondé sur un vaste mouvement, dépourvu de dirigeants comme de membres identifiés ». Et le mouvement estime, à juste raison, que sa dissolution est « liberticide car attentatoire à la liberté d’expression » et « à la liberté d’association ».