Rassemblés le 21 novembre devant le ministère de l’Intérieur, 60 travailleurs sans papiers victimes de l’esclavagisme moderne pendant les vendanges champenoises ont obtenu leur régularisation avec le soutien de la CGT. Un sous-traitant les avait logés dans un taudis, sous-alimentés, pas payés. Menaçant, il se baladait avec un pistolet à la ceinture ! L’affaire avait été découverte par l’inspection du travail en septembre dernier. Deux enquêtes pour trafic d’êtres humains ont été ouvertes dans la région viticole.
Les pratiques esclavagistes de ce genre ne sont sans doute pas étrangères à la mort de six vendangeurs cette saison. Un champagne au goût bien amer.