La promesse du Premier ministre Gabriel Attal d’un budget « historique » sur cinq ans pour l’hôpital public a choqué tout le secteur de la santé. Et pour cause. L’annonce d’un « investissement de 32 milliards supplémentaires » pour le secteur de la santé n’avait pas grand-chose d’inédit. Car cela correspond en réalité à la hausse du budget de la branche maladie qui a été adoptée dans la dernière loi de financement de la Sécurité sociale. Et elle ne concerne pas seulement les hôpitaux mais aussi la médecine de ville. Dans un communiqué le syndicat d’anesthésistes SNPHAR-E constate « l’absence de nouveauté » et poursuit qu’il est « d’ores et déjà admis que cette hausse programmée du budget de la santé sera insuffisante, la hausse naturelle des dépenses de santé étant supérieure ». Quant au président de l’Association des médecins urgentistes, Patrick Pelloux, il a dénoncé un simple « coup de com ». Une méthode de gouvernement dont Macron est un habitué.