À partir de la rentrée, le gouvernement va faire passer de six à neuf mois par an l’obligation de séjourner sur le sol français pour les retraités de nationalité étrangère éligibles à l’allocation de solidarité aux personnes âgées. Des retraités en général pauvres, voire très pauvres. Cette mesure, destinée, parait-il, à lutter contre « la fraude sociale », va pénaliser en priorité les migrants d’origine nord-africaine qui rentrent chez eux après une vie de travail. Quant à ceux, nettement plus aisés, qui choisissent de finir leurs vieux jours sur la Costa Brava ou la Riviera italienne ils ne touchent généralement pas l’allocation de solidarité et ne sont donc pas concernés.