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L’indignation sur commande de Valérie Pécresse

Île-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité organisatrice des transports en commun dans la région parisienne, constate « une nouvelle dégradation du service de transports inquiétante ». Cinq lignes de métro et trois RER ont été particulièrement « en grande difficulté » au mois d’octobre, note-t-elle. Les lignes 3, 6, 7, 8 et 13 connaissent une ponctualité à l’heure de pointe inférieure à 85 %, tout comme les RER B et D. En attendant, les voyageurs font l’expérience quotidienne de conditions déplorables dans des métros et trains plus que bondés. Valérie Pécresse, la très droitière (LR) présidente de la région et d’IDFM, « rappelle à la RATP la nécessité de remonter la pente et de réussir à faire rouler l’ensemble des trains commandés » et exige des opérateurs qu’ils remédient aux « causes structurelles liées avant tout à la gestion des ressources humaines ». Mais pour les membres de « Stop galère », un collectif composé des élus régionaux de gauche, de syndicats et d’associations d’usagers, ce sont « les choix de gestion de Valérie Pcresse (qui) ont provoqué une crise inédite des transports franciliens ». Et de citer les « économies au détriment de la qualité de service, les retards d’investissements structurants, les promesses non-tenues… ». Bref, Pécresse est en grande partie responsable de la situation qu’elle dénonce.