L’Assemblée générale des Nations unies a voté une résolution appelant à un cessez-le-feu à Gaza par 153 voix pour, 10 contre (dont Israël et les États-Unis) et 23 abstentions. Une résolution indicative et non contraignante dont bien entendu l’État hébreu ne tiendra aucun compte. Cependant les dirigeants américains ont profité de l’occasion pour faire semblant de s’offusquer de la violence de l’intervention israélienne. Joe Biden « s’est inquiété des bombardements indiscriminés » qui, selon lui, « minent la cause israélienne sur la scène internationale ». Quant au secrétaire d’État américain, Antony Blinken, il avait jugé « impératif » qu’Israël fasse de la protection des civils une priorité en croyant voir un « écart » entre l’intention proclamée de l’état-major israélien de protéger les civils et la réalité sur le terrain. Un « écart » qui n’existe bien sûr que dans son imagination. Une hypocrisie qui ne trompe pas grand monde, mais qui est destinée à relativiser la responsabilité de la Maison-Blanche dans le massacre en cours perpétré avec des armes made in USA.