Au moins 61 migrants sont portés disparus et présumés morts après le naufrage de leur embarcation de fortune au large de la Libye, a indiqué le bureau de l’Organisation internationale pour les migrations. Il s’agit en majorité de ressortissants du Nigeria, de Gambie et d’autres pays d’Afrique, et parmi les victimes « figurent des enfants et des femmes ». 25 autres personnes ont pu être sauvées et ont été transférées… vers un centre de détention à Tariq Al Sekka, près de Tripoli. « Plus de 2 250 personnes ont perdu la vie en Méditerranée centrale cette année » a déploré Flavio Di Giacomo, porte-parole de l’Organisation internationale des migrations pour la Méditerranée. Ce qui n’empêche pas l’Union européenne de continuer à ériger des barrières qui rendent les traversées plus difficiles et de payer les États africains pour les empêcher de partir par tous les moyens.