Un campement de migrants installé depuis début août devant l’Hôtel de Ville a été évacué et 226 personnes mises à l’abri, ont annoncé les autorités. Ces réfugiés, « principalement originaires d’Afrique de l’Ouest, ont été dirigés dans une structure d’accueil temporaire en Île-de-France », a indiqué un communiqué de la région Île-de-France et de la préfecture de police de Paris. Réaction de l’association d’aide aux sans-domiciles fixes Utopia 56, qui avait coorganisé ce campement sauvage pour attirer l’attention sur la situation de ces familles (souvent des femmes avec des enfants très jeunes) à la rue : « Il aura fallu trois semaines de manifestations, l’épuisement des personnes et l’appui des médias pour qu’elles obtiennent ce qui est inscrit dans la loi, un hébergement pour tous.te. » De son côté, la mairie de Paris estime que « ce délai interminable est la conséquence directe du manque de moyens de l’État sur la question ». Il est évident que le gouvernement est plus réactif lorsqu’il s’agit de financer les forces de l’ordre et les envoyer charger les manifestants.