Après l’affaire des assistants parlementaires européens, le Rassemblement national et plusieurs de ses alliés au Parlement européen sont cette fois-ci soupçonnés de diverses irrégularités financières pour un total de plus de 4,3 millions d’euros sur la période 2019-2024. La plus grande partie de cette somme a bénéficié à deux sociétés liées à des proches de Marine Le Pen, à savoir son ancien conseiller Frédéric Chatillon et son épouse Sighild Blanc. Le RN et ses alliés sont par ailleurs incriminés pour de multiples dons à des associations n’ayant « aucun lien » avec leurs activités politiques à Bruxelles. « Le Parlement européen me cherche des noises matin, midi et soir », a dénoncé Le Pen qui, encore une fois, se pose en innocente victime. Pas sûr que cela soit suffisant pour amadouer les juges.