Jordan Barbella, le président du Rassemblement national, avait reconnu qu’il y avait « quatre ou cinq brebis galeuses » parmi les candidatures de son parti, les candidats en question ayant proféré publiquement des injures racistes, antisémites, sexistes, homophobes, complotistes ou autres. De son côté, après enquête, Mediapart avait montré qu’en fait plus d’une centaine de candidates et candidats RN étaient dans ce cas. Sur ce nombre au moins 26 ont été élus. Et ce n’est que la partie apparente de l’iceberg. Car, une fois les élections passées, nombre de députés RN, qui s’étaient retenus de tout propos contestable pour apparaître « respectables » pendant la période électorale, risquent de se lâcher. Chassez le naturel…