Nos vies valent plus que leurs profits

Quand Macron crie au loup

Lors d’un déplacement en Aveyron Emmanuel Macron a déclaré qu’il fallait empêcher l’implantation du loup dans les zones où il y a du pastoralisme et il a insisté sur la nécessité d’autoriser leur abattage pour limiter leur développement dans ces régions. Des propos applaudis par la FNSEA mais dénoncés par les défenseurs de la biodiversité, tels que France Nature Environnement, qui les qualifient de «  populistes » soulignant que le loup est une espèce protégée et que ses attaques ont diminué ces dernières années. Il faut rappeler qu’il existe aujourd’hui dans l’Hexagone un millier de loups qui font beaucoup moins de dégâts aux troupeaux que les 10 000 chiens errants, souvent abandonnés, qui s’attaquent aux ovins et aux caprins. Mais pour co-exister avec le loup il faudrait faire des efforts, aider les éleveurs à installer des barrières électrifiés, à se doter de chiens de grande taille genre Patou (berger des Pyrénées) pour protéger les troupeaux, voire recruter des volontaires pour aider les bergers. Mais comme cela à un coût Macron préfère avoir recours à la gâchette. Un vrai écolo, on vous dit.