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Roland-Garros : Djokovic met à mal à son tour la pseudo-neutralité du sport

Après son match remporté face à Aleksandar Kovačević, Novak Djokovic, armé de son marqueur, a inscrit quelques mots en cyrillique sur une des caméras du court de tennis : « Le Kosovo c’est le cœur de la Serbie ! Stop à la violence. » La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, lui a aussitôt répondu que sa réaction n’était « pas appropriée » ajoutant : « Il y a un principe de neutralité du terrain de jeu » et « il ne faut pas que cela recommence. » Certes, faire passer un message nationaliste est une attitude exécrable, quel que soit le contexte. Mais ni plus ni moins que lorsque l’on voit les supporters des équipes de France dans nombre de disciplines entonner La Marseillaise après chaque victoire tricolore sans que la ministre des Sports y trouve à redire. Deux poids, deux mesures ?