La présidente du groupe écologiste à l’Assemblée, Cyrielle Chatelain, a accusé le député macroniste Jean-René Cazeneuve de « propos odieux » à son égard, ce qui a été confirmé par plusieurs témoins. Après le vote de la motion de rejet sur le projet de loi sur l’immigration, l’élu macroniste lui avait promis dans l’hémicycle qu’elle serait « tondue comme à la Libération pour avoir voté avec le Rassemblement national ». Une façon de se prévaloir d’un des épisodes les plus sombres et les plus honteux de la pseudo « justice » qui prévalait dans les rues en 1944-45. La députée écolo écrit : « La tonte des femmes à la Libération constituait une attaque contre leur intégrité physique et une destruction de ce qui représentait leur féminité. Le message est clair : en tant que femme, je me dois de rester à ma place et tenir ma langue. » Elle demande « une peine disciplinaire » contre le député du Gers après cette « insulte menaçante ». Mais jusqu’à présent, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, toujours prompte à sanctionner les députés Insoumis, a refusé de réagir plaidant son « ignorance ». Il faut dire qu’elle appartient au même groupe politique que Cazeneuve. Ceci explique sans doute cela.