Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a été interdit d’entrée en Israël en raison de sa réaction après l’attaque iranienne contre l’État sioniste survenue le 1er octobre au soir. Il avait condamné « l’élargissement du conflit au Moyen-Orient », en déplorant « l’escalade après escalade ». « Cela doit cesser. Il nous faut absolument un cessez-le-feu » avait-il ajouté. Insuffisant pour Netanyahou et le gouvernement israélien qui aurait souhaité un soutien à 100 % d’Israël contre l’Iran. Le ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, a déclaré à ce propos : « Quiconque ne peut condamner sans équivoque l’attaque odieuse de l’Iran contre Israël ne mérite pas de fouler le sol israélien. » Depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre de l’an dernier, Guterres est devenu une des bêtes noires de Jérusalem, notamment pour avoir souligné que l’attaque du Hamas ne s’était « pas produite dans le vide » et que « le peuple palestinien (avait) été soumis à 56 ans d’occupation étouffante ». Une vérité qu’Israël et ses alliés ne veulent toujours pas entendre.