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Se regrouper pour gagner : le travail social refuse l’isolement face aux attaques

Ces dernières semaines, des couperets sont tombés dans l’action sociale : la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) a supprimé 500 postes de CDD en septembre, l’Association des paralysés de France (APF) annonce un trou de 37 millions d’euros et le licenciement de 400 salariés, l’association de protection de l’enfance Don Bosco dans le Finistère va fermer plusieurs services et licencier. Les patrons et structures du social licencient, comme ceux du commerce et de l’industrie. C’est la lutte des travailleurs concernés qui a révélé ces scandales. Combien d’autres ?

Depuis le début du mois de septembre, boite par boite, celles et ceux qui n’en peuvent plus relèvent la tête. Pas moins de huit mobilisations ont eu lieu la semaine du 16 septembre, dont quatre rassemblements en parallèle le 19. D’où la nécessité de s’unir pour faire front.

Le 1er octobre, le collectif du travail social en lutte a regroupé des grévistes dans un même cortège : Onela, Samu social de Paris, France Travail, PJJ, mais aussi le collectif des mineurs de Belleville, le CSP75, des profs, des postiers et le collectif des sans facs de Nanterre… Ce regroupement a permis de donner confiance aux grévistes du secteur social pour voter un appel à rejoindre la grève du Samu social de Paris le 17 octobre, rendez-vous à 14 heures devant le conseil d’administration.

Les annonces de nouvelles coupes dans les budgets obligent à renforcer notre organisation et accroitre le rapport de force en notre faveur. Face à l’inertie des directions syndicales nationales, des équipes militantes font des tentatives et ont un écho favorable. Une assemblée générale de grévistes se tiendra le 17 octobre pour décider des suites.

Iraultza