Dans un rapport très documenté – qui s’appuie sur des recherches de terrain, des images satellites et des déclarations de hauts responsables israéliens – Amnesty International a accusé l’État d’Israël de « commettre un génocide » contre les Palestiniens dans l’enclave. L’ONG de défense des droits humains met en avant les trois actes constitutifs, selon elle, d’un génocide. Le premier est le meurtre d’un groupe ethnique donné, le second la disparition de plusieurs générations sous les bombes et le troisième l’imposition à la population de conditions de vie entraînant une mort lente, du fait notamment de la famine et du manque de soins. Agnès Callamard, la secrétaire générale de l’organisation, a déclaré lors d’une conférence de presse à La Haye : « Mois après mois, Israël a traité les Palestiniens de Gaza comme un groupe de sous-humains, indigne du respect des droits humains et de la dignité, démontrant son intention de les détruire physiquement. » Pendant ce temps, les pays riches, dont la France, continuent de soutenir la politique de l’État d’Israël.