Alors même que se tenait à Riyad une Conférence internationale sur la justice, on a appris que six hommes avaient été décapités au sabre. Mais ni leurs noms, ni la date de leur exécution, ni les lieux où ils auraient commis leurs supposés crimes n’ont été rendus publics et les procès se sont tenus en secret. On les a accusés pêle-mêle de terrorisme, de sodomie et d’enlèvement. Selon le magazine en ligne Slate, 60 personnes avaient été décapitées en 2020 et 138 en 2022 dont 81 en une seule journée. À noter que la majorité d’entre eux étaient des chiites saoudiens ou des houthis yéménites. Depuis 2015, et l’arrivée au pouvoir du roi Salmane, on estime que plus de 1 000 personnes ont été décapitées. La barbarie au quotidien.