La vente à la découpe du groupe Casino, avec la cession de 400 super et hypermarchés aux autres géants du secteur, Intermarché, Auchan et Carrefour, se solde par plus de 3 000 suppressions de postes, avec 19 grands magasins sans repreneurs, quatre entrepôts qui ferment et de nouvelles restructurations chez Franprix et Monoprix. La direction promet qu’il ne s’agira pas de 3 000 « licenciements secs », mais les salariés inquiets pour leur avenir n’ont aucune raison de croire les maigres promesses des dirigeants actuels et passés qui les ont sacrifiés dans leur course à la rentabilité, sans oublier de se remplir les poches. Le nouvel actionnaire, Kretinsky, prépare déjà un plan social dans plus de 400 petits magasins (Petit Casino, Vival, Spar), dont 20 % pourraient fermer, accusés de n’être pas rentables, et 50 % être franchisés.