Une cinquantaine de chefs d’État et des représentants d’institutions internationales et de la société civile sont réunis à Paris à l’initiative d’Emmanuel Macron. Leur objectif : imaginer un nouveau système financier mondial pour mieux armer les États les plus vulnérables contre le dérèglement climatique et la pauvreté. Avant le début des travaux, des militants écologistes appartenant notamment à Extinction Rebellion, à Alternatiba et à Attac, ont repeint en vert la place de la Bourse. Une façon de dénoncer l’écoblanchiment que constitue cette grand-messe qui n’abordera pas les questions essentielles comme la fin du financement des énergies fossiles, la transition énergétique, ni la question de la taxation des entreprises pétrolières. À la place on aura des paroles lénifiantes sur la solidarité internationale et l’aide aux pays les plus pauvres. Comme d’habitude, Macron fait sa com. Quant au climat, il attendra.