Plus de 30 000 participants, 51 chefs d’État et de gouvernement, des ONG environnementales et scientifiques en nombre : la troisième conférence des Nations unies sur les océans s’est ouverte lundi à Nice, dans les Alpes-Maritimes. De la pollution plastique à la sur-pêche en passant par la pêche illégale, de nombreuses questions seront abordées. Mais ce qui sera au centre des débats, c’est le protection de la « haute mer », les eaux internationales qui représentent 61 % des océans. Dans cette optique a été adopté en 2023 un nouveau traité international. Problème : s’il a été signé par 115 pays, seuls 29 l’ont finalement ratifié. Il en faudrait au moins 60 pour qu’il soit mis en œuvre. On est loin du compte. De plus, Trump, dont le pays est représenté par deux simples « observateurs », a fait savoir qu’il avait bien l’intention de mener à bien l’extraction de minerais dans les eaux internationales sans tenir compte des traités existants. Et il faudra plus que quelques parlottes pour l’arrêter.