Au début de la guerre en Ukraine, la France et son ministère des Solidarités se sont dotés de dispositifs pour accueillir les réfugiés. Les titres de séjour « protection temporaire » délivrés sur mesure aux Ukrainiens ayant fui la guerre arrivent à échéance et les financements concernant les dispositifs pour leur hébergement ne sont pas renouvelés. Ainsi les « déplacés ukrainiens » s’apprêtent à connaître le même sort que les autres exilés. Au mieux, certains opérateurs basculent ceux-ci vers l’hébergement d’urgence, engrangeant un travail supplémentaire non négligeable pour ces services sans embauches supplémentaires. Au pire, certains vont se voir expulser sans solution de relogement et seront condamnés à composer le 115.