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Le sommet européen se divise entre anti-migrants et violemment anti-migrants

Les 27 chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne ont participé à Bruxelles à un sommet destiné à parvenir à des conclusions communes sur la politique migratoire. Si tous sont d’accord pour durcir les conditions d’accès des migrants sur le territoire européen, voire faciliter leurs expulsions, la Pologne et la Hongrie font bande part en demandant le droit d’interdire à tout migrant, quel qu’il soit, l’entrée de leurs territoires. Ils s’opposent aussi à l’idée de répartir les demandeurs d’asile déjà présents entre les différents pays membres. « C’est un combat pour la liberté », a déclaré le Premier ministre hongrois Viktor Orban. Curieuse liberté que celle qui consiste à repousser, à emprisonner, voire à laisser crever en mer des hommes, des femmes et des enfants à la recherche d’une vie meilleure.