Alors que le gouvernement est soumis à une pression croissante de la droite et de l’extrême droite pour décréter l’état d’urgence, les deux principaux syndicats de police – Alliance et UNSA Police – ont publié un communiqué incendiaire, où ils s’en prennent aux jeunes des quartiers qui ont manifesté leur colère suite à ce décès en les traitant de « hordes sauvages », « nuisibles », « chienlit ». Ils concluent en menaçant : « les policiers sont au combat car nous sommes en guerre. Demain nous serons en résistance et le gouvernement devra en prendre conscience ». Ces chiens de garde du Capital, dressés à mater les masses populaires, montrent les dents lorsqu’ils estiment insuffisante la répression qui s’abat sur les jeunes de banlieue. Et c’est ces gens là que Darmanin, mais aussi une partie de la gauche, qualifient de « police républicaine ». Pauvre République !