Le projet de loi des Finances, adopté en commission mixte paritaire sénateurs-députés, maintient l’abaissement à 90 % (au lieu de 100 %) de l’indemnisation en cas d’arrêt maladie, le gel du point d’indice pour 2025, après une année blanche en 2024, et la suppression de la prime de garantie individuelle de pouvoir d’achat (Gipa), un filet de sécurité contre l’inflation. Les syndicats se sont dits « surpris » par ces annonces alors qu’à l’issue des réunions bilatérales organisées début janvier par leur nouveau ministre, Laurent Marcangeli, ils s’étaient dits « rassurés » par ses engagements à respecter le dialogue social. Comme quoi, une fois de plus, les bureaucrates syndicaux se sont faits trimballer. Seul point positif, si l’on peut dire : la concession du gouvernement d’abandonner les trois jours de carence en cas d’arrêt maladie est maintenue. Une concession arrachée au prix d’une mobilisation des fonctionnaires dans la rue en décembre dernier. La voie à suivre.