Le dernier rapport de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement le dit sans fioriture : les neufs commissaires qui la composent sont de moins en moins capables de contrôler si les écoutes – téléphoniques, internet ou autres – mises en œuvre par les services de renseignement extérieurs (DGSE) et intérieur (DGSI) sont légales ou non. En cause, la sophistication plus en plus grande des moyens de surveillance qui utilisent des logiciels que la Commission n’a plus les compétences techniques de contrôler. En résumé les grandes oreilles des flics peuvent donc agir en toute impunité. Les barbouzes font la loi.