Les États-Unis, la France, l’Union européenne et plusieurs pays arabes ont appelé à un « cessez-le-feu immédiat de 21 jours » au Liban. Le bureau du Premier ministre israélien a aussitôt publié un communiqué qui affirme : « Il s’agit d’une proposition américano-française à laquelle le Premier ministre n’a même pas répondu », ajoutant que Netanyahou avait ordonné à l’armée de « poursuivre les combats avec toute la force nécessaire ». Cette fin de non-recevoir ne peut étonner dans la mesure où le gouvernement sioniste sait parfaitement, qu’au-delà des protestations et des admonestations « officielles », Washington, Paris et les autres capitales occidentales continuent de soutenir militairement et politiquement Israël, allié essentiel du camp impérialiste dans la région.