La lutte contre la vie chère se poursuit en Martinique. L’État sait que l’envoi dans l’île de la CRS 8 ne suffira pas à étouffer la révolte. Alors il propose ses mesures à lui : subventionner à coup d’argent public les entreprises de fret qui livrent les marchandises par bateau dans l’île. Ce qui revient à donner encore plus d’argent à la CMA-CGM, dont le patron est déjà la huitième fortune de France ! Les travailleurs, eux, réclament des salaires à 2 000 euros minimum et dénoncent les surprofits des transporteurs et de la grande distribution.