Nos vies valent plus que leurs profits

Nous voulons vivre, pas survivre

Au Portugal, les grèves contre les mauvaises conditions de travail et la vie chère se succèdent : professeurs, cheminots, personnel hospitalier dénoncent les bas salaires, le manque de personnel, bref l’austérité que subissent les services publics comme en France. Vendredi 17 mars, à l’appel d’une intersyndicale, éboueurs, enseignants, cheminots étaient en grève et le lendemain, 100 000 travailleurs du privé comme du public sont montés à Lisbonne pour une manifestation nationale appelée par le plus grand syndicat, la CGTP. Les syndicats exigent 10 % d’augmentation, 100 euros minimum pour tous car l’inflation ne permet plus de boucler le mois. Comme ici, les grands groupes ont engrangé des profits records, mais 56 % des travailleurs gagnent moins de mille euros, ce qui aujourd’hui ne permet plus de se loger et vivre décemment.
La colère monte et là-bas comme partout, la force des travailleurs, c’est la grève !