Nos vies valent plus que leurs profits
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Petite victoire contre l’islamophobie à Sciences Po Grenoble

Dix-sept étudiants de Sciences Po Grenoble, qui étaient poursuivis pour avoir mis en cause en 2021 deux enseignants accusés d’islamophobie, ont été relaxés par le tribunal administratif de Clermont-Ferrand, où l’affaire avait été dépaysée. Les étudiants demandaient que la direction de l’Institut se positionne sur la situation de ces professeurs qui tenaient des propos ouvertement islamophobes. Les noms de ces enseignants avaient été placardés sur les murs de l’établissement accolés à cette phrase : « Des fascistes dans nos amphis. L’islamophobie tue. » Il y a trois ans, une commission de discipline avait déjà blanchi les étudiants, décision aussitôt attaquée par le rectorat. Dans ses attendus, le tribunal estime que les propos contestés « n’ont pas dépassé les limites de liberté d’expression » des étudiants définie dans le Code de l’éducation. De son côté, le tribunal correctionnel de Grenoble avait déjà, en mars 2023, annulé les poursuites visant le président de l’Union syndicale, Thomas Mandroux, à la suite d’une plainte lancée par un des professeurs mis en cause.