Dans son rapport annuel, à paraître le 12 juin, le Conseil d’orientation des retraites (COR) propose une nouvelle hausse de l’âge de départ. Et d’expliquer « qu’il serait nécessaire de porter cet âge à 64,3 ans en 2030, 65,9 ans en 2045 et 66,5 ans en 2070 ». En expliquant que cela serait, parait-il, bon pour l’emploi, pour le PIB et pour l’enrichissement du pays. Pas un mot sur le sort de celles et ceux qui, après plusieurs décennies passées à s’épuiser au travail, aspirent à se reposer. Et ce n’est pas étonnant. Le COR est supposé être une instance « indépendante » mais est rattachée… au Premier ministre. Quant à son président, Gilbert Cette, c’est un économiste libéral qui a inspiré les volets économiques… des programmes présidentiels d’Emmanuel Macron. Fort à parier que ses suggestions sont directement inspirées par le gouvernement et le patronat.