Au lycée de Sens, le rectorat a lancé une procédure disciplinaire et suspendu une enseignante parce qu’elle a organisé une minute de silence pour les victimes du génocide à Gaza, à la demande des élèves. Cette procédure constitue une nouvelle étape dans la politique ultra-répressive du gouvernement, alors que le Parlement vient d’adopter la prétendue « loi contre l’antisémitisme » qui criminalise l’antisionisme et que Retailleau a confirmé la dissolution d’Urgence Palestine. L’intersyndicale départementale CGT-FO-SUD exprime son « soutien plein et entier à cette enseignante » et exige qu’elle « soit réintégrée immédiatement, que toute poursuite soit abandonnée, et que soit officiellement rétablie sa dignité auprès de l’établissement, des personnels et des parents ».