Selon l’agence américaine Associated Press, 200 soldats israéliens ont signé une lettre ouverte dans laquelle ils reconnaissent avoir été témoins de crimes de guerre et déclarent qu’ils refuseront désormais de servir à Gaza s’il n’y a pas un cessez-le-feu. Regroupés dans une structure appelée « Soldiers for the hostages » (Soldats pour les otages) ces militaires donnent des exemples de civils palestiniens abattus sans sommations, de maisons brûlées ou démolies alors qu’elles ne présentaient aucune menace, de résidences pillées et vandalisées. Ils appellent les autres soldats à les rejoindre. Un exemple symptomatique du malaise qui touche pour l’instant une partie certes minoritaire du contingent israélien mais qui pourrait s’étendre dans les semaines qui viennent. La voie à suivre…