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Nouvelle-Calédonie : le peuple kanak toujours opprimé et minoré

Les révoltes et débuts de soulèvements qui viennent de se dérouler à Nouméa et dans d’autres parties de l’île sont une réponse du peuple kanak et du camp indépendantiste à un projet de loi discuté à l’Assemblée nationale et qui tend à élargir le corps électoral pour rendre la population originelle (qui représente moins de 40 % de la population totale) toujours plus minoritaire. Car, depuis longtemps déjà, la Nouvelle-Calédonie est une colonie de peuplement où le nombre de gens venus de Métropole ou d’ailleurs dépasse celui des autochtones dont les droits sont largement niés et la culture méprisée. De plus, les Kanak constituent toujours la partie la plus pauvre des habitants de l’île. Il y a quarante ans, un premier soulèvement avait conduit aux accords de Matignon (1988) et de Nouméa (1998) qui leur avaient reconnu certains droits sans rien changer de fondamental à leur sort. Pour eux la situation coloniale demeure. D’où ce nouveau coup de colère. Solidarité avec le peuple de Kanaky.