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Répression anti-syndicale : InVivo s’acharne !

Source : Facebook CGT Neuhauser

À l’usine Neuhauser de Folschviller en Moselle, le géant de l’agrobusiness InVivo tente de couper les têtes combatives du site. Après avoir, contre l’avis de l’Inspection du travail, licencié Christian Porta, délégué syndical CGT, pour des motifs de « harcèlement » envers sa direction, et avoir réprimé cinq autres de ses collègues qui ont fait l’objet de mises à pied, c’est le tribunal des prud’hommes de Forbach qui confirmait l’illégalité du licenciement de Christian et ordonnait sa réintégration immédiate dans l’entreprise vendredi 24 mai.

Le même jour, un rassemblement de soutien était organisé devant l’usine. Il a rassemblé des dizaines de travailleurs du site, ainsi que de nombreux soutiens, malgré la menace scandaleuse de lock-out du site par InVivo. Parmi les 200 présents, des ouvriers et des cheminots, parfois venus de Paris ou Strasbourg ; des militants politiques de gauche et d’extrême gauche et des étudiants ; mais aussi des habitants du coin, solidaires des travailleurs de Neuhauser en lutte.

Rassemblés devant les barrières disposées devant l’usine gardée par la police et la direction, un huissier a notifié à cette dernière la décision des prud’hommes, sous les applaudissements et les slogans. Licenciement illégal, réintégration immédiate sous trois jours, sous peine de payer 20 000 par jour de retard. Face à cette victoire, la direction a répondu dans la minute en annonçant à Christian Porta… une nouvelle mise à pied !

C’est à se demander qui harcèle vraiment l’autre ! En tout cas, cet acharnement montre bien que les grands patrons sont prêts à tous les coups et à toutes les dépenses pour maintenir et renforcer l’exploitation des salariés. Dans cette usine où les luttes syndicales ont permis d’obtenir les 32 heures payées 35 et des embauches, la direction n’a pas fini de trembler des genoux ! Les travailleurs ont fait suivre le rassemblement par une assemblée générale, où ils ont voté des actions de débrayage et de grève, et affirmé leur volonté de poursuivre leur lutte jusqu’au bout, contre le licenciement de Christian, pour l’arrêt des sanctions envers leurs collègues, et pour de meilleurs salaires. Un nouveau jugement en référé se tiendra ce mardi 28 mai au tribunal judiciaire de Sarreguemines.

Soutien à Christian Porta et aux salariés de Neuhauser !

28 mai 2024, Correspondant