Cette phrase lapidaire est tirée d’un article intitulé « Nous sommes tous Itamar Ben-Gvir », écrit dans le quotidien Haaretz par Gideon Levy, un des journalistes les plus connus du journal, qui n’a jamais caché sa solidarité avec les Palestiniens. Il prend comme point de référence Ben-Gvir, l’actuel ministre d’extrême droite de la Sécurité nationale, connu pour ses positions ouvertement fascisantes, racistes, suprémacistes et en faveur de l’expulsion des Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie. Et il insiste sur le fait que les dirigeants de la grande majorité de l’opposition parlementaire à Netanyahou (Naftali Bennett, Yaïr Lapid et Avigdor Lieberman…) et qui souhaitent son départ, partagent sur le fond les mêmes valeurs que les siennes, basées sur un nationalisme à tout crin, un soutien indéfectible à l’armée et le maintien des Palestiniens dans une forme d’oppression. Et d’écrire : « Entre le gouvernement le plus d’extrême droite de l’histoire d’Israël et ceux qui aspirent au pouvoir, il n’y a que cinquante nuances de droite. » Sa conclusion est limpide : « La ressemblance fasciste entre la coalition et l’opposition n’est pas fortuite. On appelle cela le sionisme. En 2025, il est impossible de défendre cette idéologie nationale sans être fasciste ou militariste. C’est désormais l’essence même du sionisme. »
(On peut retrouver l’intégralité de l’article de Gideon Levy en français sur le site europalestine.com).