Dimanche 5 mai, un individu a mis le feu à une chambre d’hôtel où vivaient quatre femmes, lesbiennes, dans un quartier de Buenos-Aires.
L’une d’elles est morte sur le coup, les deux autres sont décédées dans les jours suivants de leurs blessures, la quatrième aura des séquelles mais ses jours ne sont plus en danger.
Cet acte d’une violence inouïe apparaît comme la conséquence directe du climat réactionnaire instauré par le gouvernement d’extrême droite de Javier Milei. En parlant de l’homosexualité comme d’une déviance ou d’une maladie dans les médias, en montrant la famille traditionnelle comme seul modèle, support de l’ordre social, ces dangereux obscurantistes préparent le terrain pour des passages à l’acte homophobes.
Une manifestation a été organisée par les organisations féministes et de défense des droits des personnes LGBTI, à laquelle les révolutionnaires se sont associés, pour exiger justice pour les victimes de cette attaque, la reconnaissance des crimes de haine et des faits comme un lesbicide et le rétablissement de l’Inadi. Cet organisme gouvernemental agissant contre toutes les formes de discrimination a été fermé par Milei !
En Argentine comme ailleurs, il faut rester en alerte face aux attaques et au climat de peur que le gouvernement essaye d’imposer aux personnes LGBTI et s’organiser pour riposter.
Correspondant
