La conférence COP16 de l’ONU sur la biodiversité s’est achevée dans la ville colombienne de Cali en ne parvenant pas à obtenir un accord sur le financement de la feuille de route pour stopper la destruction de la nature d’ici 2030. Nombre de délégués sont d’ailleurs repartis avant la fin des débats. Cet échec était prévisible dans la mesure où les principales nations de la planète, directement responsables de la pollution, ne sont pas prêtes à imposer des contraintes quelconques à leurs industriels qui nuiraient au business. Mais, attention, le sommet est malgré tout parvenu à un accord qualifié un peu vite « d’historique » : laisser un strapontin aux peuples autochtones dans les futures négociations et leur reconnaitre leur rôle de « gardiens de la nature ». Cela ne mange pas de pain.