Jeudi 12 janvier, le « Groupement des possibles », rassemblement isérois d’associations du secteur social, organisait une journée institutionnelle. Y étaient invités les salariés, les personnes accompagnées, les administrateurs et administratrices et les partenaires. Les directions associatives comptaient encore une fois vanter les mérites de leur politique, afin d’y faire adhérer leurs convives. C’était sans compter sur la détermination des salariés qui ont débrayé à quatre-vingt-dix, quittant la salle après deux prises de parole et des affichages de pancartes.
Les salaires dans le « Groupement des possibles » sont ridicules, souvent inférieurs au SMIC. Quant à « l’indemnité Laforcade », censée transposer la revalorisation salariale de 183 euros pour les personnels des services sociaux et médico-sociaux privés à but non lucratif, elle n’est toujours pas appliquée.
La revalorisation des salaires pour toutes et tous était donc la revendication principale de cette journée, en plus d’autres problématiques liées à la faiblesse des moyens donnés pour travailler. Les échanges de la NAO qui s’est tenue la semaine suivante laissent déjà prévoir des reculs des directions, donc des avancées pour les collègues : seule la lutte paie !
Correspondant