Nos vies valent plus que leurs profits

Les facteurs et factrices de Paris 17 réchauffent l’ambiance

Vendredi 31 janvier, pour la deuxième fois en dix jours, une majorité des agents de Paris 17 a arrêté le travail, s’est réunie et a interpellé la direction sur les conséquences des travaux d’ampleur qui touchent le centre courrier depuis plus d’un an : plus aucun chauffage en pleine vague de froid, des fuites d’eau partout qui arrosent les casiers de tri et les prises électriques, avec du bruit, etc. Une barre métallique et un bout de plafond sont tombés. Et même un départ de feu dans un panneau électrique jeudi 30 janvier à cause des travaux. Pas besoin d’être ingénieur pour comprendre que le mélange eau et électricité est dangereux !

Un DGI (danger grave et imminent) a été déposé. Quant aux compensations de la pénibilité subie, les 33 euros par mois négociés par certains syndicats sont une insulte… Si de tels travaux avaient lieu au siège du groupe La Poste, cela aurait été réglé en deux jours. Pour que cela change vraiment, il faudra arrêter le travail toutes et tous ensemble, et imposer nos propres mesures. Comme les facteurs avaient su le faire pendant le Covid. Rien à attendre du pseudo-dialogue avec la direction, tout à gagner en se mobilisant.

Correspondants