Un an seulement après l’inscription du droit d’avorter dans la Constitution, le nouveau gouvernement Barnier compte parmi ses membres plusieurs ministres ayant voté contre ! Cela n’obligeait pourtant à rien. Et surtout pas à donner des moyens pour que les femmes puissent avorter facilement et dans les temps partout en France. C’est dire comme ces gens sont réacs !
À l’heure où partout en Europe et dans le monde, des gouvernements très réactionnaires, sous la pression des religieux de tous ordres, restreignent le droit à l’avortement, nous devons dès maintenant mettre la pression sur notre nouveau gouvernement !
Partout, par manque de moyens, de médecins, avorter est compliqué… et dangereux ! On compte plus de 40 000 femmes mourant des suites d’un avortement clandestin dans le monde. Soit une femme toutes les neuf minutes !
Ce n’est pas acceptable ! Ni que des gouvernements se donnent le droit de décider pour les femmes de leur imposer d’avoir des enfants. Au mépris de leur volonté, de leurs souffrances et des conséquences possibles pour des enfants non désirés, souvent pour des raisons financières ou des suites d’un viol.
Le parallèle est évident avec la possession du corps des femmes que s’arrogent certains hommes. Le procès Pélicot, qui suscite indignation et colère, en est l’illustration.
Il montre dans toute son horreur à quel point le patriarcat, fondement de nos sociétés, basé sur l’oppression des femmes, entraine des comportements violents, pervers, d’une partie des hommes.
Les femmes ne sont ni des objets sexuels ni des pondeuses ! N’en déplaise aux religieux et autres réacs. Elles doivent pouvoir choisir d’avoir ou pas des enfants, des relations sexuelles, avec qui, quand et comme elles veulent.
Nous avons tout à gagner à lutter pour le droit à l’avortement mais aussi contre l’oppression des femmes sous toutes ses formes, systématisée dans le capitalisme.