L’arrivée de Trump va sans doute bousculer un peu les relations internationales. Trump a affirmé vouloir intégrer le Canada aux États-Unis : mais ces derniers sont de toute façon les principaux partenaires du Canada. Il a mis l’Europe en émoi en affirmant vouloir mettre la main sur le Groenland : mais le territoire est déjà sous contrôle d’une base américaine. Il a affirmé vouloir s’approprier le canal de Panama… déjà largement contrôlé par les États-Unis.
Derrière ces propos spectaculaires, il y a la volonté d’affirmer pouvoir s’affranchir des « règles » mises en place dans les traités internationaux. Le renforcement d’une politique protectionniste déjà largement entamée, il est vrai, sous Biden qui a aussi mené une guerre de taxes avec la Chine et damé le pion quand il l’a pu à ses « partenaires » européens – qu’on se rappelle l’épisode des sous-marins français destinés à l’Australie.
Et ce n’est pas seulement sur le plan économique que la loi du plus fort vantée par Trump est la règle, on l’a vu à Gaza. Cela mène à la recrudescence des affrontements, entre pays impérialistes et pays pauvres, mais aussi entre pays « développés ». Une multiplication qui ne permet plus d’écarter le risque d’une guerre généralisée.
Pour l’instant, Trump prétend vouloir rétablir la paix un peu partout. Une « pax americana », en quelque sorte…
J.-J. F.