« Records historiques », « On atteint des sommets », « Une santé insolente », « Un optimisme à toute épreuve », « Début d’année en fanfare ». Observateurs et médias spécialisés ne tarissent pas d’éloges sur la bonne santé des Bourses des valeurs de Londres et de Paris. Du côté de la capitale britannique, l’indice FTSE 100 a dépassé les 8 000 points pour la première fois de son histoire alors qu’en France le CAC 40 a enregistré un nouveau record à 7 387,29 points. Tirés par l’industrie du luxe, l’énergie, les banques et les marchands de canons, les marchés financiers prospèrent. Pendant ce temps, un peu partout, le niveau de vie des classes populaires stagne, voire baisse. Mais, comme le dit la chanson : « Ça branle dans le manche… et gare à la revanche quand tous les pauvres s’y mettront. »