Les travailleurs de la plateforme logistique Geodis Calberson de Gennevilliers ont décidé le 18 février, en assemblée générale, de partir en grève reconductible à plus de 95 % des salariés, après un débrayage de deux heures ! Les grévistes exigent des augmentations de salaire face à un patron qui n’augmente les salaires que de quelques euros pour les négociations obligatoires et qui a supprimé une partie de la prime d’intéressement alors que les bénéfices de la boîte ont augmenté de 66 % entre 2023 et 2024. Mercredi 26 février, les grévistes de Geodis ont appelé à un rassemblement qui a réuni plus d’une centaine de personnes : des syndicalistes de plusieurs secteurs, des étudiants, des militants politiques de gauche et d’extrême gauche et des militants écologistes des Soulèvements de la Terre. Des actions de blocage en soutien à la grève sont organisées quotidiennement, et des contacts ont été pris avec des salariés Geodis d’autres sites. L’un des objectifs du mouvement consiste justement à obtenir une grille salariale, inexistante sur le site en grève de Gennevilliers, sur le modèle du site de Bonneuil.
Correspondant