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Macron « oublie » de condamner un acte de piraterie

Macron a demandé la libération immédiate et le retour dans leur pays des douze militants qui se trouvaient à bord du voilier Madleen, de la Freedom Flotilla Coalition, et qui voulaient briser le blocus de Gaza et dénoncer la situation tragique de la population palestinienne de l’enclave. Mais le locataire de l’Élysée s’est bien gardé de condamner l’arraisonnement du bâtiment par un commando israélien alors même qu’il se trouvait en haute mer. Ce qui constitue, au regard de la législation internationale, un acte de piraterie. De même l’arrestation des militants était complètement arbitraire et illégale. Qu’à cela ne tienne. Macron veut ménager l’État sioniste. Le blocus maritime de Gaza a été instauré… en 2006 et depuis lors, aucun président de la République, ni aucun Premier ministre, de droite comme de gauche, ne l’ont jamais condamné. Et pour cause. S’il dénonce parfois les « excès » de Jérusalem, Paris reste un ferme soutien d’Israël, principal atout de l’impérialisme occidental dans la région.