Après que le livre Les Fossoyeurs a mis sur le devant de la scène le traitement inhumain infligé aux personnes âgées dans ces établissements de retraite, les actionnaires du groupe Orpea ont pris la poudre d’escampette. Ceux-ci n’avaient qu’un seul but : faire le plus de profit possible au détriment des pensionnaires. Ils sont partis dès que la vache ne donnait plus de lait.
Orpea a donc 9,5 milliards d’euros de dette. L’État vient de voler à son secours et est sur le point d’éponger cette facture astronomique en devenant l’actionnaire majoritaire du groupe. Encore une fois, avec notre argent, on sauve des capitalistes sans morale.